Critique très éclairante, qui rend justice à ce beau film. La référence à Proust, et au Fellini de la Dolce Vita, est parfaitement justifiée. J’observerai seulement que le témoin de la Dolce Vita était un jeune homme (Mastroianni), tandis que le narrateur de la Grande Bellezza est un homme âgé, qui n’a mené à bien ni l’amour de son adolescence, ni l’œuvre qu’il avait rêvé d’écrire. En un sens, son cas est beaucoup plus désespéré que celui du narrateur de la Recherche ; ce dernier avait certes perçu toute la vacuité et la vanité du monde, mais il avait trouvé son salut dans la rédaction d’un livre qui lui survivrait. La Grande Bellezza, c’est Proust qui l’a trouvée.
Trending Articles
More Pages to Explore .....